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métropole du grand paris (mgp) - Page 11

  • CE QUE L’ON NE VOUS PAS DIT A VANVES SUR LA METROPOLE DU GRAND PARIS : 2) Les travers du conseil métropolitain

    Si l’une des régles de cette Métropole du Grand Paris est de rechercher le consensus pour avancer, comme c’est le cas au sein du Syndicat mixte d’Etudes Paris Métropole (crée à Vanves en Juillet 2007)  qui rassemble les maires de la petite et de la grande couronne, son conseil métropolitain n’en est pas moins tombé dans les travers d’une assemblée locale ou régionale et même nationale  classique

    Ce conseil métropolitain  de 209 Membres, dont à peine un quart de femmes,  comprend  certes un nombre impressionnant de vice-présidents (20) et de conseillers délégués (8) parmi lesquels seulement 5 femmes  - « dont on vient de découvrir pour la plupart, leur intérêt pour la chose… » selon Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux et secrétaire Général de l’AMF   - et surtout la constitution de groupes partisans (93 élus LR, 44 PS, 33 FG/PC, 25 UDI/Modem, 9 EELV et 5 DVD)  : « C’est un comportement de type assemblée nationale ou régionale, totalement contraire à celui d’une assemblée de maires et à l’esprit qui doit l’animer » selon Philippe Laurent (sur la photo derrière Anne Hidalgo)  qui fait partie des pionniers et  se réfère à Paris Métropole bien évidemment. « Les premières réunions montrent de façon éclatante le fossé culturel entre les élus parisiens (66)  - un petit tiers du conseil métropolitain – et les maires (131) : Pour les premiers, tout naturellement, le Grand Paris, c’est Paris en plus grand. Ils ne comprennent pas comment fonctionne une commune de 20 000 ou 30 000 habitants de banlieue, les ressorts de l’identité communale » explique t-il conscient d’un autre fossé  qui est en train de se creuser à grande vitesse, entre ses territoires de la métropole institutionnelle et ceux de la grande couronne : « Nous en sommes tellement conscient que toutes les discussions au sein de Paris Métropole aborde ce problème nouveau. On  voit bien par exemple comment les grandes communautés d’agglomérations de la grande couronne se structurent autour des communes qui gardent notamment la compétence essentielle du PLU alors que les communes de petite couronne se réveillent avec la gueule de bois, en voyant par exemple, le PLU s’éloigner dans des territoires dont la métropole leur dispute le leadership » constate t-il.

    Lors du dernier comité syndical de Paris Métropole, il a été beaucoup question justement de la coopération entre territoires de la MGP  avec les 12 EPT (Etablissements Publics Territoriaux) et de la Grande Couronne avec les 17 grands  EPCI (Etablissement  Public de Coopération Intercommunale) avec quelques propositions dont l’organisation d’ententes entre EPT et EPCI voisins par exemple. Les élus ont marqué un intérêt pour continuer à débattre ensemble des problématiques de territoire, de liens entre petite et grande couronne,  de projets, pour construire une ambition partagée et un destin commun entre la MGP et la Grande couronne. Preuve de l’utilité d’un organisme comme Paris Métropole, dont l’existence a failli un moment être remis en cause,  mais surtout du rôle de la Région Ile de France  avec laquelle la MGP pourrait entre en concurrence alors que leur périmètre aurait pu coïncider. Mais c’est un autre débat sur lequel on reviendra…demain  

    Demain : Un périmétre en question

  • CE QUE L’ON NE VOUS PAS PAS DIT A VANVES SUR LA METROPOLE DU GRAND PARIS : 1) « Laissez-vous le temps de respirer et de nous organiser ! »

    Plus de 3 mois après sa mise en place, la Métropole du Grand Paris franchit une nouvelle étape en ce début Mai avec l’arrivée aujourd’hui d’un directeur général des services, qui sera un préfet  (Thomas Legros, ex-préfet de Mayotte) et non un administrateur territorial,  à la tête d’une petite administration de 27 fonctionnaires qui doivent être recrutés notamment parmi les 7 à 8 agents de la Mission de Préfiguration qui ont assuré jusqu’à présent son bon fonctionnement.  Il s’agira d’une administration de mission  et non de gestion  constitué d’une trentaine de spécialistes qui auront à mettre en place les objectifs fixés par le conseil métropolitain. Occasion de rappeler, puisqu’il est beaucoup question de la MGP à Vanves ces jours-ci, où on en est,  à travers quelques coups de projecteurs au cours de cette semaine, et que sa mise en place est loin d’être la vie en rose que nous décrivent certains

    Cette MGP qui est très critiqué  regroupe 131 communes (Paris et les 123 communes de la petite Couronne avec une commune du Val d’Oise, 6 de l’Essonne) rassemblées en 12 territoires. Depuis son installation, le 22 Janvier dernier, et l’élection de Patrick Ollier, député Maire LR de Rueil (92) à sa tête, ses 209  élus ont voté le 1er Avril dernier, leur premier budget qui s’élève à 3,421 Milliards d’euros dont 3,36  ont été redistribués aux 131 communes de la métropole en tant qu’attribution de compensation. Ils ont créé un fonds d’investissement de 55 M€  qui comprendra deux volets en 2016 : Un soutien aux initiatives portant sur le développement durable et le développement économique, et un soutien aux territoires.  « Il faut privilégier la mise en œuvre  de projets identifiés dans les territoires » a demandé Bernard Gauducheau. Ils ont aussi fixé le montant de leurs indemnités (957,97 €) qui ne leur seront versés qu’à partir de Fin Juillet lorsque les instances et le fonctionnement seront en place. Ils ont lancé une réflexion sur leur projet métropolitain, un appel à projet pour « imaginer – et non réinventer -  la métropole du Grand Paris de demain » et un concours international sur les hubs (grands gares) du Grand Paris Express avec le gouvernement. « Laissez-vous le temps de respirer et de nous organiser » a demandé son président face aux critiques. Il devrait tenir la première Conférence des Présidents de Territoires (12) ce mardi dans l’après-midi, tenir un conseil métropolitain le 23 Mai au pavillon Baltard de Nogent sur Marne suivi d’un séminaire sur l’appel à projet « Inventons la Métropole ».

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE : Et pourquoi pas « La Région du Grand Paris ! »

    Les changements de patronymes des régions qui ont fusionnés come le Nord en « Hauts de France »donnent quelques idées du côté du nouvel exécutif de la Région Ile de France dont le conseil régional siége depuis hier matin : «La question du nom se pose, notamment vis-à-vis de la stratégie à l'international, puisque l'une de nos priorités est l'attractivité de la région. Mais ce n'est pas l'urgence immédiate. Notre priorité est notre futur budget et le choc de simplification que l'on souhaite mettre en place. Le sujet viendra un jour ou l’autre mais ce n'est pour l'instant qu'une piste de réflexion» confiait l’un des membres de cet exécutif cette semaine. Mais à entendre la présidente de la Région, ses derniers jours, avec ses explications sur l’attractivité vis-à-vis de l’international, un patronyme vient tout de suite à l’esprit : «Le Grand Paris» comme il y a un Grand Londres etc…Pourquoi pas « La Région du Grand Paris ».

    Cela aura au moins le mérite d’être clair et de poser les pieds dans le plat de la Métropole du Grand Paris et le bazar institutionnel que Valérie Pécresse (LR) dénonce au fil de ses dernières interventions comme hier matin lorsqu’elle a répondu à un élu du PRG qui l’accusait d’entretenir la rivalité entre la Région et la métropole car « c’est paralyser l’Ile de France et perdre en crédibilité alors le partenariat est essentielle » Et en prenant l’exemple des appels à projet lancés par A.Hidalgo - «Réinventer Paris » et « réinventer la Seine» - et la Métropole - « Inventons la Métropole » - alors que Valérie Pécresse a lancée « dessine-moi le Grand Paris de demain » pour « imaginer l’IDF de demain ». C’est une référence au Grand Paris lancé par Nicolas Sarkozy avec notamment l’Atelier International du Grand Paris (AIGP) a-t-elle indiquée : « Le Grand Paris est incompréhensible pour l’extérieur. Les étrangers ne comprennent rien à ce bazar instituiionnnel. L’arrivée au même moment de ces appels à projet peut faire prendre conscience du souk institutionnel en Ile de France auquel il fait remédier. Le sujet est simple : Il faut parler d’une seule voix à l’international. Et le Grand Paris est parlant. La banlieue avec ses 5 millions de Franciliens qui vivent hors MGP ont aussi droit à leur rêve urbain, à la beauté urbaine » Et de prendre l’exemple que la SGP (Société du Grand Paris) qui va créer de grands gares et des kilométres de transports à travers la Région. « La MGP n’y siége pas, car elle n’a pas la compétence transport, contrairement à la Région !»